Une nouvelle gouvernance culturelle

Groupe Socialiste du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Une nouvelle gouvernance culturelle

Le décret sur la nouvelle gouvernance culturelle a été adopté le 28 mars 2019, c'est-à-dire lors de la précédente législature. Sa mise en œuvre a révélé certaines difficultés conceptuelles, organisationnelles et pratiques. La Ministre a donc demandé une pré-évaluation d’ordre technique afin de corriger le texte le plus rapidement possible. Celle-ci a été menée avec l’appui de l’Observatoire des Politiques Culturelles (OPC), l’Administration Générale de la Culture (AGC) et les instances d’avis elles-mêmes.

Elle visait une simplification et une clarification du texte sans remettre en cause les fondamentaux de celui-ci. L’objectif était, in fine, de fluidifier et rendre applicable de manière pleine et entière les principes de bonne gouvernance portés par le décret, tout en impliquant les parties prenantes de manière optimalisée. Sur cette base, un premier texte modificatif a été travaillé avec l’AGC et OPC sur les Parties I et II du décret. Ces parties concernent les organes consultatifs, les Fédérations professionnelles et le processus de recours.

La Gouvernance Culturelle est au cœur de nos actions en Fédération. C’est elle qui permet de garantir que les politiques culturelles, les structures et les processus de décision mis en place, favorisent le développement et la promotion de nos artistes, et l’accès à la culture pour toutes et tous sur notre territoire.

Lorsqu’il a été adopté en 2019, le décret amenait une vraie révolution au sein de la Gouvernance culturelle : désormais organisée via un système à quatre niveaux, la Nouvelle Gouvernance Culturelle a revu de fond en comble le fonctionnement des instances d’avis pour assurer une efficience et une meilleure transparence des décisions, pour éviter les conflits d’intérêts et imposer un équilibre des genres, tout en améliorant la représentation des artistes via la présence des fédérations professionnelles. En d’autres termes, nous avons rationnalisé et réorganisé le nombre de membres, et remis les artistes au centre du  jeu.

Le texte que nous votons aujourd’hui a donc été retravaillé aux côtés des instances d’avis. Il permet de fluidifier le travail, intègre de nouveaux représentants, améliore la gouvernance des organes d’avis et clarifie certains termes ou dispositions spécifiques.

Le groupe PS a alors mis en avant certaines modifications qu'il estimait importantes. 

Tout d’abord, l’inclusion de l’éducation permanente au sein des politiques visées. Son intégration au sein de la gouvernance culturelle est essentielle pour garantir le développement individuel, favoriser l’inclusion sociale et préserver la diversité culturelle. 

Ensuite, il était important que des acteurs culturels majeurs pour notre Fédération, tels que WBI, la RTBF et l’ARES, puissent être représentés au sein des organes de concertation. Concernant la RTBF en particulier, il s’agissait d’une des demandes fortes du secteur lors des auditions de 2021, le groupe est donc satisfait que cela ait été entendu.  

Deux secteurs qui sont chers au groupe PS ont pu être intégré à la Gouvernance Culturelle : l’humour et l’improvisation, au sein des Arts de la scène. 

Une avancée majeure, qui était chère au Parti socialiste, était également la représentation possible des syndicats au Conseil Supérieur de la Culture. Même si tous les syndicats n’en n’ont pas exprimé l’intérêt, il était important que ceux qui le souhaitent puissent être représentés, lorsque le CSC traitera notamment de questions liées à l’emploi.

Pour de plus amples informations, il est toujours possible de consulter le décret sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles : https://www.pfwb.be/documents-parlementaires/document-pjd-001769311