Valérie Glatigny sème le chaos sur le tronc commun : le PS dénonce une ministre sans cap ni vision

Alors que 250.000 élèves sont déjà engagés dans le tronc commun, Valérie Glatigny menace de suspendre sa mise en œuvre, plongeant l’enseignement dans une incertitude totale. Une annonce irresponsable, qui ne repose sur aucun projet alternatif concret et qui démontre une absence totale de vision pour l'école.
Un renoncement lourd de conséquences
Le tronc commun n’est pas qu’une question d’allongement de parcours. Il a été conçu pour renforcer les savoirs de base, permettre aux élèves de développer des compétences variées, mieux intégrer le numérique et favoriser une orientation positive, en particulier vers les métiers techniques et professionnels. Il s’accompagne également de moyens supplémentaires pour renforcer le soutien pédagogique apporté aux élèves.
Revenir en arrière signifierait remettre en question des référentiels élaborés depuis plusieurs années et déjà en place dans les écoles primaires. Cela impacterait directement les enseignants, les élèves et leurs familles, qui se verraient confrontés à une profonde incertitude quant à la suite de leur parcours.
Martin Casier : "Une ministre qui sème le chaos"
Face à ces déclarations improvisées, le chef de groupe PS à la Fédération Wallonie-Bruxelles, Martin Casier, réagit fermement :
"Valérie Glatigny sème le chaos dans l’enseignement. Un jour, elle affirme qu’elle exécute le Pacte d’excellence à la lettre, le lendemain, elle annonce qu’elle pourrait le mettre sur pause. Cette incohérence est irresponsable. Ce dont l’enseignement a besoin aujourd’hui, ce sont des mesures concrètes pour améliorer l’accompagnement des élèves et soutenir les enseignants. Au lieu de cela, nous avons une ministre girouette, qui découvre que l’éducation a un coût et qui s’en sert comme prétexte pour tout remettre en question."
Le PS demande des engagements clairs
Le Parti Socialiste demande au gouvernement MR-Engagés de cesser ces gesticulations et de clarifier rapidement sa position sur le parcours des élèves et le soutien aux apprentissages. Les écoles ont besoin de stabilité et de moyens, pas de énièmes annonces contradictoires.
Le PS rappelle que la réforme du tronc commun a déjà créé plus de 2.000 emplois dans le primaire et que, dans l’enseignement secondaire, les enseignants dont l’emploi est appelé à se transformer peuvent être accompagnés dans un trajet de reconversion. Les outils pour le faire ont été créés, encore faut-il une volonté politique pour les activer.
Un double discours inacceptable
Enfin, la comparaison que tente d’établir Valérie Glatigny entre le tronc commun et sa réforme du qualifiant est une manipulation grossière. D’un côté, elle justifie ses coupes budgétaires dans le qualifiant en invoquant le Pacte. De l’autre, elle remet en cause la réforme centrale du Pacte sous prétexte qu’elle gêne certains acteurs.
Le PS dénonce ce double discours. Il continuera à se battre pour un enseignement de qualité, stable et ambitieux pour tous les élèves.
Contact presse : Frédéric Masquelin
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